Plaisirs discrets entre Sassandra et Savanes : journal d’un désir nomade

Je ne pensais pas que tout changerait en quittant Bouaflé. Une valise à moitié vide, un téléphone discret, et cette envie… celle de découvrir, de sentir, de m’abandonner. Ce voyage entre Sassandra-Marahoué et les Savanes allait devenir plus qu’un simple déplacement : un enchaînement de plaisirs discrets entre Sassandra et Savanes, où chaque ville m’offrait un visage, un corps, une nuit.

Bouaflé – Elle portait l’odeur du bois sec

La première, je l’ai trouvée à Bouaflé et ses escortes mystérieuses. Elle ne parlait pas beaucoup, mais son regard suffisait. Dans une chambre surchauffée, elle a posé ses mains sur moi comme si elle savait où j’avais mal, ce que j’attendais. Elle sentait la poudre de karité et la nuit d’harmattan. Rien de pressé, rien de feint. Juste deux corps et une promesse silencieuse.

Sinfra – Entre ses doigts, l’oubli

À Sinfra, j’ai croisé une escorta au rire sauvage. Elle m’a emmené dans un maquis à l’écart, là où les bières sont fraîches et les conversations deviennent troubles. Elle dansait pour moi sans musique, et j’oubliais tout : les jours d’avant, le monde dehors. Elle voulait que je la regarde, que je la mérite. Et je l’ai fait.
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Daloa – Elle avait tout compris sans que je parle

Daloa et ses compagnes complices m’a offert une rencontre inattendue. Une escorte qui, sans poser une question, m’a laissé entrer dans son petit appartement parfumé. Elle m’a pris la main. Pas pour me guider, mais pour me retenir. Il n’y avait rien de sale dans ce moment-là. Juste une chaleur, une évidence. Un lit, un soupir, une nuit entière sans penser.

 

Korhogo – Le feu derrière les yeux

La route jusqu’à Korhogo a été longue, chaude, vibrante. Et elle m’attendait comme si elle le savait. Elle portait un pagne noué et un t-shirt trop grand. Ce qui m’a séduit ? Son calme. Mais quand elle m’a touché… elle brûlait. Là-haut, dans le nord, les femmes ne plaisantent pas avec le désir. Elles prennent, elles gardent, elles s’impriment.
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Boundiali – Une chambre, une leçon

Je n’avais jamais entendu ce nom avant. Mais j’ai appris à l’aimer. Elle m’a accueilli dans une chambre aux murs bleus, une lumière tamisée, une voix grave. Elle m’a fait parler, m’a fait avouer ce que j’aimais, ce que je craignais. Et quand elle s’est déshabillée, lentement, j’ai compris : ici, on n’achète pas du plaisir. On le mérite.
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Ferké – Entre ses jambes, la perte de contrôle

Elle s’appelait Mariam. Du moins, c’est ce qu’elle m’a soufflé à l’oreille à Ferkessédougou et ses escortes audacieuses. Son rire sonnait comme une invitation à la folie. On ne s’est pas dit nos âges. Juste nos envies. Elle savait s’asseoir sur mes genoux comme si c’était naturel. Et moi, j’ai oublié le temps qu’il faisait dehors. Parce qu’en elle, il faisait moite, collant, infini.

Sinistre douceur à Sassandra-Marahoué

Je n’allais pas quitter cette région sans un dernier détour. Là où tout avait commencé, j’ai retrouvé une silhouette entrevue à Daloa. Même parfum, même regard. Et cette question dans sa bouche : « Encore ? ». Ce lien entre nous s’était tissé sans bruit, sans règles.
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Une parenthèse dans le Nord

Avant de descendre vers le sud, j’ai consulté une dernière adresse. Juste par curiosité. Juste pour ressentir encore un peu cette brûlure douce.
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Pour conclure…

Il me restait sur les doigts une odeur de vanille, un sourire volé, et une vérité douce : certaines régions ne sont pas faites pour être visitées. Elles sont faites pour être senties.

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